La professionnalisation des services à la personne
Aider les autres dans leurs tâches quotidiennes (aide ménagère, aide à la personne, aide aux devoirs, aide à l’habitat), les emmener faire des emplettes, préparer leurs repas… Les métiers d’auxiliaire de vie et d’aide à domicile sont variés et se professionnalisent de plus en plus. Aujourd’hui ce secteur est un acteur principal de notre économie…
De plus en plus de personnes ont besoin d’une aide ou d’une auxiliaire de vie sociale, pour les aider dans leurs tâches quotidiennes. Employée de l’ADAR, association d’aide à domicile, Nathalie se rend chez Anne « deux fois par semaine. Pour faire du ménage, mais surtout de l’accompagnement ». Sortie au cinéma, à la piscine et souvent aussi à la ferme des quatre saisons, à Wattignies, pour aller chercher des fleurs qu’Anne installe ensuite sur sa terrasse. « Une passion qu’on partage », glisse Nathalie. Entre les deux femmes une véritable relation de confiance s’est d’ailleurs très vite instaurée. « Au départ, j’ai fait appel à elle pour qu’elle m’aide et on a très vite sympathisé, sourit Anne. Je peux lui raconter ma vie, mes problèmes. Elle me comprend, me rassure. »
Le contact avec les gens, la possibilité d’apporter son aide, c’est ce qui a poussé Nathalie dans cette voie, sur le tard. Elle raconte les saisons dans les relais châteaux aux quatre coins de la France après un BEP-CAP en bureautique informatique. Une période qu’elle ne regrette pas, mais qui n’était « pas compatible avec une vie de famille » .
Mais tout n’est pas toujours rose pour l’auxiliaire de vie pour handicapés ou autres. Il y a des patients plus ou moins sympathiques et des expériences parfois douloureuses. « Après un an, j’ai perdu une dame chez qui j’allais trois fois par jour. Ça a été très dur. Alors j’ai demandé à faire une formation pour accompagner les personnes en fin de vie. Ça m’a beaucoup aidée. »