Les professionnels de l’aide à la personne dans la rue
Dans tous les secteurs des manifestations se créent lorsque les conditions de travail ne sont pas bonnes ou que les travailleurs eux mêmes ne sont pas respectés. Une cinquantaine d’employés de la Fondation des services d’aide à domicile (FSASD) ont manifesté la semaine dernière à Carouge revendiquant un meilleur respect des horaires de leur temps de travail, pour y arriver ils ont créés une pétition qu’ils ont déposer auprès de leur direction.
En quelques heures (avant de la déposer à leur direction) ils avaient récolté 280 signatures. Ils revendiquaient un non-respect de leurs horaires de travail. En effet, ils se plaignaient de la tendance qu’a la direction à « déstructurer les horaires, à demander aux gens de revenir durant leurs jours de congé, à changer les plannings. Leur part de temps libre est donc désorganisée ». Le protocole qui permet à ses travailleurs de pouvoir travailler moins de cinq jours par semaine n’est pas respecté témoigne Julien Dubouchet, secrétaire syndical au SIT (syndicat ).
Une rencontre entre les syndicats et la direction de la FSASD est organisée le lundi 11 juin. Jusqu’à cette date, la pétition continue à être signé. Celle-ci demande notamment à ce que « les plannings soient remis huit semaines minimum à l’avance », qu’ils soient issus « d’une véritable concertation au sein d’un colloque » ou encore que « les pauses et les temps de déplacement soient planifiés et respectés sans que cela implique des heures supplémentaires. »
Tous les efforts réalisés par Julien Dubouchet, secrétaire syndical au SIT, et ses collègues permettront sans doute d’améliorer les horaires de travail de ses employés de l’aide à la maison ( aide à la personne, aux personnes âgées et handicapées, garde-malade…).